Cette semaine, j’étais au Canada et aux États-Unis. D’abord à Montréal, puis à Québec et Toronto avant de terminer à Chicago.

Mélanie Vogel en déplacement à Toronto
Déplacement à Toronto

Lors des rencontres avec les Françaises et Français établis au Canada et avec les élu·es consulaires, nous avons pu aborder la question des problèmes de prise de rendez-vous dans les consulats pour le renouvellement des passeports. Avec Ramzi Sfeir, nous avons déjà travaillé sur le sujet et obtenu une maigre victoire pour le consulat de Montréal mais nous restons mobilisés pour résoudre ce problème récurrent de sous-investissement dans les services consulaires.

Dans toutes les villes parcourues, j’ai pu visiter les établissements d’enseignement français et aborder les enjeux auxquels ils ont fait face pendant les premières vagues de Covid, et les défis qui les attendent aujourd’hui. Avec les représentants des personnels, nous avons pu évoquer la question des recrutements et le besoin d’enseignants détachés.

Au Québec, j’ai également pu rencontrer des élu·es écologistes qui agissent au quotidien dans leur ville. À Montréal, avec Alex Norris et Maeva Vilain puis avec Alia Hassan-Cournol, élu·es de la majorité municipale, nous avons pu parler de la coopération entre les villes écolos et des échanges de pratiques à adopter pour favoriser la diversité en politique.

J’ai aussi pu échanger avec le service de Police de la Ville de Montréal sur le traitement des violences de genre. Les pratiques mises en place montrent des avancées plus rapides qu’en France et surtout, l’existence de sections spécialisées permet d’avoir des personnels formés à être confrontés à ces violences.

 

À l’étape suivante à Toronto, j’ai eu le droit à un petit moment émotion en me baladant avec Olivier Giffaux, conseiller consulaire, en repassant devant la maison où j’ai vécu lorsque j’y habitais.

 

Enfin, de passage à Chicago, bien accueillie par le conseiller consulaire Oussama Laraichi et la French-American Chamber of Commerce, Chicago Chapter, j’ai pu rencontrer les Françaises qui y vivent. J’ai aussi pu échanger avec Odile Compagnon, architecte française engagée dans des projets communautaires associatifs, éducatifs, écologiques, pour revaloriser le quartier de North Lawndale qui est délaissé par les politiques locales. Ce quartier est en situation de désert alimentaire, c’est-à-dire que les gens vont acheter de quoi d’alimenter dans des stations essence à défaut d’avoir d’autres solutions. Loin de certains clichés, c’est aussi la réalité des Français·es à l’étranger : des citoyen·nes engagés dans leur communauté.