Le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé plus tôt cette semaine l’annulation de crédits à hauteur de dix milliards d’euros, suite à la révision de la prévision de croissance pour 2024. Au Journal officiel ce mercredi, le décret détaillant ces coupes drastiques a été publié : l’environnement, la transition écologique, l’éducation et l’enseignement supérieur, la justice sont ainsi sacrifiés par un gouvernement qui s’entête à sabrer allègrement le budget de l’Etat sans juger utile de passer par la représentation nationale – après tout, le PLF 2024 a lui aussi été adopté sans l’aval du Parlement, puisqu’adopté sans vote final à l’Assemblée nationale grâce à l’article 49.3 de la Constitution…
Les Françaises et les Français de l’étranger sont aussi les victimes de cette coupe à blanc : 174 millions d’euros en moins pour la mission Action extérieure de l’Etat du budget, dont plus de 11 millions d’euros pour le seul programme 151, «Français à l’étranger et affaires consulaires», qui touche au plus près nos compatriotes établi·es hors de France.
Avec ma collègue Mathilde Ollivier, nous avons interpellé le nouveau ministre délégué en charge des Français·es de l’étranger, Franck Riester, et nous sollicitons auprès de lui un entretien afin de savoir comment il entend faire pour que ces coupes budgétaires ne se fassent pas au détriment des Français·es de l’étranger qu’il est censé servir et protéger.
Notre courrier au Ministre délégué chargé des Français·es de l’étranger.