Pour nos corps, pour nos droits

Le féminisme structure mon engagement politique. 

Dès l’été 2022, j’ai porté, avec d’autres parlementaires féministes, la proposition d’inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution. Le 4 mars 2024, cette grande et âpre bataille était remportée et ce droit fondamental figure désormais dans notre texte suprême.

Et le combat continue : égalité salariale, 1% du PIB dans la lutte contre les violences machistes, juridictions spécialisées, congé menstruel, inscription de la notion de consentement dans la définition du viol, ce sont autant de batailles que nous pouvons gagner.

J’avance convaincue d’une chose : avant de se jouer au Parlement, c’est à travers l’engagement des militantes et la pression des mouvements féministes que les victoires se construisent.


Pour les droits des personnes LGBTQIA

Se battre pour les droits LGBTQIA+ dans un hémicycle profondément conservateur, dont plusieurs membres ont marché aux côtés de la « Manif pour tous », et face à des ministres qui ont publiquement tenu des propos homophobes, est un engagement permanent et quotidien.

Dès mon élection, j’ai pu défendre l’interdiction des dites « thérapies » de conversion et me suis battu, contre le front réactionnaire qui déferle au Sénat, pour les droits des trans et des personnes intersexes

Je suis convaincue que c’est la conquête de nouveaux droits qui est la meilleure arme contre les reculs. C’est pourquoi j’ai déposé une proposition de loi pour garantir l’autodétermination en déjudiciarant la procédure du changement de sexe à l’état civil.


Pour la justice climatique

Le dernier rapport du GIEC, synthèse de plus de 34 000 articles scientifiques, est sans appel : le dérèglement climatique et ses conséquences s’accélèrent et les mesures prises sont incontestablement insuffisantes. Mais il est encore temps, et absolument impératif, d’agir.

Les conséquences du dérèglement climatique impactent toujours d’abord les plus pauvres, alors qu’elles sont principalement dues aux activités des plus riches. 

La justice sociale n’est donc pas seulement la condition de la transition écologique, elle en est l’objectif premier.

C’est aussi cette vision que j’ai défendue dans mon rapport sur la Sécurité sociale écologique, qui vise à détailler les évolutions nécessaires pour que notre modèle sociale perdure et se renforce dans la lutte contre la crise climatique.


Pour la justice sociale

Parce que l’écologie ne peut exister sans justice sociale, sans remise en cause des dominations exercées sur les travailleuses, les travailleurs et l’ensemble des plus précaires de notre société, je suis profondément engagée pour l’égalité et pour la défense des droits des travailleuses et travailleurs.

Au printemps 2023, le groupe écologiste a été au Sénat le fer de lance de la lutte contre la réforme des retraites. Pendant des heures, nous avons bataillé contre cette réforme injuste et antidémocratique imposée au forceps par un gouvernement aux abois.

Mais défendre la justice sociale au Sénat comme dans la rue ne se limite pas à défendre les droits conquis par nos prédécesseurs. 

Nous sommes déterminés à en conquérir de nouveaux : augmentation du SMIC et des salaires, élargissement du RSA aux 18-25, création d’une allocation d’autonomie jeunesse, l’évolution de la sécurité sociale afin de prendre en compte les risques environnementaux, la création d’une sécurité sociale de l’alimentation …


Pour une Europe fédérale, féministe, verte et sociale

A l’inverse de beaucoup de responsables politiques français·es, c’est en Europe que je suis née politiquement. J’ai en effet commencé ma vie politique au Parlement européen où j’ai travaillé une dizaine d’années.

Profondément européenne, fédéraliste, je suis convaincue que l’Union européenne constitue l’espace démocratique à même de répondre aux enjeux de notre siècle et aux défis qui s’annoncent et que c’est au niveau européen que l’écologie est la plus forte alternative au projet réactionnaire qui nous menace.

Comme co-présidente du Parti Vert Européen, je me suis attelée à renforcer la famille verte européenne, à l’élargir au Sud et à l’Est du continent, à coordonner nos Ministres et à consolider notre projet commun.


Pour la paix et les droits humains 

Montée de l’autoritarisme, multiplication des conflits armés, entorses au droit international, prise de pouvoir des grands intérêts privés sur nos données… Dans de nombreux pays, les droits et libertés fondamentales sont piétinés. 

Nous ne pouvons pas regarder ailleurs sous prétexte que cela gênerait telle ou telle relation commerciale.

A travers l’agression brutale perpétrée par Vladimir Poutine en Ukraine, le bafouement de tous les principes du droit international par le gouvernement d’Israël, les velléités impérialistes de Trump, c’est l’État de droit lui-même qui risque de s’effondrer au niveau mondial.

C’est pourquoi nous ne devons faiblir devant aucune violation du droit international, comme nous devons activement protéger nos valeurs communes. 

En Iran, aux Etats-Unis, en Afghanistan, en Argentine, en Slovaquie, l’offensive réactionnaire s’abat partout sur les femmes et les personnes LGBT. Seul un puissant front féministe aura raison d’elle.