J’étais à Rome en début de semaine, à la rencontre des Françaises et des Français établi·es dans la capitale italienne, en compagnie notamment de Marie-Ange Amico et Pierre Choraine, Conseillère et Conseiller des Français·es d’Italie.
J’ai eu l’occasion de visiter le Lycée Châteaubriand ainsi que l’Institut Saint-Dominique, deux établissements phares de l’enseignement français dans la «Ville éternelle». J’ai pris bonne note notamment des besoins immobiliers du Lycée Châteaubriand, véritable écrin de verdure situé en plein coeur de Rome, mais dont la position géographique et l’importance historique compliquent l’expansion des bâtiments. Je reste à l’écoute des équipes du proviseur Daniel Pestourie pour la réussite de leurs projets à venir, et je garde un oeil sur la situation du lycée Victor Hugo de Florence, aux prises avec, là encore, une situation immobilière compliquée. Je salue également l’équipe de la Villa Médicis, notamment Monsieur Sam Stourdzé, directeur de l’Académie de France à Rome, ainsi que Madame Francesca Alberti, directrice du Département d’histoire de l’art, pour nos échanges chaleureux et la visite de cet incroyable espace de la culture française à Rome.
J’ai eu également le plaisir de m’entretenir avec le ministre-conseiller de l’Ambassade de France, Monsieur Cyril Blondel, ainsi qu’avec Monsieur le Consul général de France, Fabrice Maïolino, qui ont dressé un portrait précis de la situation politique et des problématiques que vivent nos ressortissant·es en Italie. Je tiens d’ailleurs à remercier Monsieur le Consul général pour son efficacité dans l’aide apportée à l’organisation de ce déplacement. Nous avons pu entre autres échanger sur les problèmes rencontrés par certain·es de nos ressortissant·es en matière fiscale, dont les règles sont définies par la Convention de 1989. Si certaines applications sont du ressort exclusif de la République italienne, Monsieur le Consul général m’a assuré que ses services mettaient tout en oeuvre pour informer nos compatriotes des conséquences de leur installation fiscale sur le territoire italien.
J’ai enfin profité de l’occasion de ce déplacement pour saluer nos ami·es écologistes au Parlement italien, et pour discuter avec des militant·es d’associations LGBT. Je partage leurs inquiétudes sur les politiques rétrogrades et homophobes du gouvernement de Giorgia Meloni. Ils et elles savent que je suis à leurs côtés dans leur combat pour une société plus juste et plus inclusive.