L’Assemblée des Français de l’étranger s’est réunie, la semaine dernière à Paris, pour la 40e session qui marquait également les vingt ans de l’AFE. C’était, comme toujours, un plaisir d’y participer et de profiter de l’occasion pour revoir et échanger avec vous toutes et tous, élu·es de l’AFE écologistes et de gauche.
Au programme de cette session, notamment, deux sujets importants pour lesquels j’ai été auditionnée : d’abord, devant la Commission des Lois et la Commission des Affaires sociales, les conséquences de la non-retranscription des actes d’Etat-civil des enfants né·es de GPA à l’étranger. Cette transcription doit être automatique, et les errements causés par la Loi bioéthique de 2021 doivent être corrigés ! Je salue d’ailleurs la résolution, adoptée à l’unanimité par l’AFE vendredi, qui demande de protéger les droits et les intérêts de ces enfants.
J’ai également eu l’occasion de présenter, devant la Commission des Finances, ma proposition de loi portant sur le droit au compte bancaire. Je remercie les membres de cette commission, notamment le président, Renaud Le Berre, de m’avoir donné l’occasion d’échanger sur le sujet.
Cette session de l’AFE était par ailleurs le premier moment de vérité pour le ministre délégué chargé des Français de l’étranger, Franck Riester, qui s’est exprimé lors de la séance plénière d’ouverture. C’est un euphémisme de dire que ce premier contact a laissé une bonne partie de l’assemblée perplexe sur son engagement ; espérons qu’il saura rapidement accorder toute l’attention nécessaire aux dossiers essentiels pour les Françaises et les Français de l’étranger.