La semaine dernière, j’ai eu le plaisir d’organiser une réunion publique à Bruxelles, réunissant plus de 70 Français·es établi·es en Belgique. 

Cette mobilisation nous donne de la force. Car, j’en ai la conviction, à ce moment de bascule, face aux dangers qui guettent, c’est dans la vitalité de la mobilisation citoyenne, des rencontres, des débats, que se trouve non seulement le pouvoir de résistance, mais aussi la source des solutions.

C’est pour cela que nous devons continuer de nous organiser, continuer de militer, continuer de voter, continuer de manifester, bref : continuer d’agir ensemble.

Depuis 4 ans, c’est grâce à la mobilisation populaire que de grandes victoires, telle que la constitutionnalisation du droit à l’avortement en France, ont pu être obtenues. 

Car plus qu’un travail parlementaire, la sacralisation de ce droit fondamental fut avant tout le fruit de la mobilisation patiente et inlassable des militantes et des citoyennes et citoyens, célèbres et anonymes, qui ont porté ce combat. Cela vaut pour toutes les grandes victoires.

Aux côtés de mes camarades sénateurs et sénatrices du groupe écologiste, nous nous battons pour bâtir une société juste, où chacun•e paie sa juste part et où personne n’est laissé de côté, une société dans laquelle les droits fondamentaux sont garantis, une société qui protège notre environnement.

Et avec ma collègue Mathilde Ollivier, sénatrice écologiste des Français·es de l’étranger, nous veillons à ce que les Français·es de l’étranger ne soient jamais oublié•es. 

Depuis 4 ans aussi en Belgique, Léa Charlet et Bertrand Wert, conseiller·es des Français·es de l’étranger, agissent pour faire valoir les droits des Français·es établi·es en Belgique, pour les accompagner, et pour faire remonter les problèmes rencontrés par la communauté française. Leur travail est précieux et indispensable.

Le chemin à parcourir est long, les obstacles seront toujours présents, mais j’en ai l’intime conviction, il n’y a rien que nous ne puissions obtenir si nous nous mobilisons.