Un surveillant du Lycée français de Barcelone a été placé en détention préventive par un juge espagnol début juin, à la suite de quatre plaintes déposées contre lui pour agressions sexuelles sur des enfants de moins de cinq ans, scolarisés à la maternelle du LFB.

Des parents d’élèves du Lycée m’ont alerté : ils et elles ne se sentent pas soutenu·es et déplorent « l’insuffisance des mesures existantes » et « le manque de transparence pour prévenir de tels actes et protéger nos enfants ».

C’est un problème qui ne concerne pas uniquement Barcelone : il faut s’assurer que tous les établissements scolaires du réseau de l’AEFE soient dotés des outils nécessaires pour savoir réagir promptement et efficacement lorsque des cas d’agressions sexuelles présumés sont portés à leur connaissance.

C’est la raison pour laquelle j’ai demandé au gouvernement, lors de la séance de questions orales du 18 juillet, quelles étaient les mesures prévues à cet effet. Le ministre Pap Ndiaye s’est engagé, début juillet, à agir dès la rentrée prochaine ; je serai très vigilante sur les réponses apportées par l’exécutif.

 

 

J’ai également interpellé, le 8 juin dernier, M. le ministre délégué chargé des Français de l’étranger sur la nécessaire mise en place d’un protocole au sein des établissements de l’agence de l’enseignement français à l’étranger (AEFE) lorsque des élèves sont victimes d’agressions sexuelles.