Au moins 400 journalistes travaillent à l’étranger pour la presse française et sont rémunérés « à la pige ». Ces Françaises et Français de l’étranger sont nos yeux et nos oreilles sur le monde, y compris sur des zones de conflit, après des catastrophes naturelles, sur des théâtres de guerre, et sont de plus en plus nombreux aujourd’hui à vivre dans la précarité en matière de soins et de protection sociale.
Ces conditions de travail doivent être améliorées. J’ai lancé l’organisation d’un séminaire sur la question au Sénat, qui se déroulera en octobre prochain. Ce sera l’occasion d’étudier les pistes possibles, notamment au niveau législatif, afin de modifier le statut des correspondant·es «à la pige».
J’ai également interpellé le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur les conditions dans lesquelles travaillent les journalistes de la presse française à l’étranger.